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La Lettre
6 juin 2025
![]() Shefa Salem, Self portrait, 2020
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Les tensions entre la France et l’Algérie se sont avivées ces derniers mois. Au-delà du contentieux bilatéral, la stratégie du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau de mettre de l’huile sur le feu pour satisfaire la droite et l’extrême droite complique la recherche de solutions des problèmes en discussion.
Festival Ôrizons, du 3 au 20 juin à Périgueux et en DordognePour sa 17ᵉ édition, Ôrizons, le festival des rencontres des arts et des cultures du Proche-Orient et d’Afrique du Nord, propose une programmation riche en spectacles vivants, arts visuels, littérature et cinéma, et déclinée en quatre temps : « Palestine, terre sacrée », « Plein feu au Palace », « Barbès is beautiful », « Au grand air ». Conférence publique du réseau des médias indépendants sur le monde arabe, 26 juin à ParisQue signifie écrire, peindre ou chanter alors que des villes sont bombardées, des familles anéanties ou des proches en prison ? En Afrique du Nord et au Proche-Orient, quelle culture est-elle encore possible à mesure que l’espace politique se rétrécit, du fait des guerres et de la répression ? Comment certaines formes culturelles résistent, d’autres évoluent, alors que certaines sont totalement marginalisées ? Autant de questions que l’on se pose de Gaza à Alger et de Sanaa à Beyrouth, et autour desquelles débattront des journalistes du Réseau des médias indépendants sur le monde arabe, à l’occasion de la publication d’un dossier spécial. Ce réseau rassemble, depuis bientôt dix ans, les médias Orient XXI (France), Mada Masr (Égypte), Babelmed (Italie), Mashallah News (Liban), 7iber (Jordanie), Maghreb Emergent (Algérie), Assafir Al-Arabi (Liban) et Nawaat (Tunisie), autour d’activités de publications, de formations et de rencontres. « Monde Arabe. Quelle culture dans un espace politique contraint ? » Tribune. « Bientôt nous enseignerons qu’il y a eu un génocide à Gaza »Le collectif d’enseignantune tribune dénonçant la suspension d’une enseignante à Sens pour avoir observé une minute de recueillement en solidarité avec les Gazaoui es en classe. Tandis que le gouvernement invoque la neutralité, le collectif y voit une censure politique incompatible avec les missions de l’école : es d’histoire et de géographie Aggiornamento a publié« […] Nous qui enseignons l’histoire, la géographie et l’EMC, sommes convaincu es d’une chose : un jour viendra où nous enseignerons le génocide des Palestinien nes de Gaza, comme nous le faisons déjà pour les Herero.es, les Arménien nes, les Juif ves, les Tsiganes et les Tutsis. Nous aurons alors le devoir, en toute “neutralité”, non seulement d’expliquer par quelles étapes, avec quelles décisions politiques, et en vertu de quelles représentations déshumanisantes le peuple palestinien a rejoint la terrible liste des peuples victimes de génocide, mais aussi de permettre ce qui nous est interdit aujourd’hui : accueillir l’émotion spontanée de nos élèves sans attendre les levées de drapeaux. Quand nous aurons toutes les autorisations, quel regard portera-t-on sur celles et ceux qui ont été sanctionné es tandis que nous assistions au génocide muselé es et impuissant.es ? Nous ne voulons pas attendre que la Palestine n’existe plus que dans les manuels scolaires pour la faire exister dans nos classes, dans nos cours, comme dans les paroles ou les silences choisis de nos élèves. » Dans le journal de bord de GazaRami Abou Jamous, 3 juin
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.
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Orient XXI est un média en libre accès et sans publicité. Les derniers articlesAlain Gresh, 6 juin
Safar est une bande dessinée qui revient sur sept siècles de voyages et de rencontres, de l’abbaye de Cluny à Budapest, de Bagdad à l’Andalousie, pour suivre les traces du Coran dans la culture européenne.
Pierre Prier, 6 juin
Un recueil inédit de témoignages d’ex-prisonniers libyens rappelle le terrible système de répression mis en place par Mouammar Kadhafi.
Djamel Belaïd, 5 juin
Cette année, la célébration de l’Aïd el-Kébir est frappée par une double crise climatique et économique. Mais c’est le modèle même de l’élevage dans la région qui est remis en question. Il nécessite des adaptations profondes qui tardent à venir.
Jean Michel Morel, 5 juin
Dans son dernier ouvrage, Pascal Boniface, fondateur et directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), démontre combien l’impuissance du droit international à arrêter la guerre contre Gaza tient à la complicité des pays et des politiques occidentaux et à la complaisance des médias mainstream, notamment en France.
Ahmed Kammas, 4 juin
Depuis quelques semaines, sous l’impulsion peut-être de l’inflexion du discours d’Emmanuel Macron, les médias dominants offrent à voir des images et des points de vue jusque-là occultés. Mais cela ne peut faire oublier leur couverture biaisée durant les dix-huit premiers mois de la guerre, comme en témoigne l’étude des journaux télévisés de TF1 (13 heures et 20 heures), au moment du pic d’intérêt pour la guerre à Gaza. Une plongée dans l’entreprise de déshumanisation des Palestiniens.
Fatiha Dazi-Héni, 3 juin
Sans parvenir à détrôner Israël, l’Arabie saoudite, mais aussi les Émirats arabes unis et le Qatar ont acquis un nouveau poids auprès de Donald Trump. Les motivations du président américain relèvent à la fois de la géo-économie et de ses intérêts personnels. Mais qui peut encore se fier à ses engagements ?
Aude Thepenier, 2 juin
La guerre contre Gaza est le premier génocide retransmis en direct sur les petits écrans de nos téléphones. Malgré l’absence d’électricité, l’accès difficile à Internet et la famine, les Palestiniens de Gaza continuent à documenter sans relâche leur calvaire. Certains sont devenus des icônes suivies en ligne par des millions de personnes. Une présence en ligne, notamment en anglais, qui s’est construite depuis les mobilisations sur tout le territoire de la Palestine historique en 2021.
En anglaisPour vous abonner à la Lettre d’Orient XXI en arabe, c’est iciEn italienBasem Kharma, 5 giugno
Mentre cresce l’attenzione politica sulla Palestina, i principali partiti italiani convocano piazze tardive, ignorando oltre un anno di mobilitazioni già attive e partecipate. Le realtà palestinesi che hanno animato queste lotte vengono sistematicamente escluse dal dibattito e dalla rappresentazione pubblica. Una riflessione su una solidarietà solo apparente, che riproduce le stesse logiche coloniali che dice di voler combattere.
Andrea Teti, 4 giugno
Il Consiglio Affari Esteri dell’UE ha votato per rivedere l’Accordo di Associazione con Israele – ma è l’ennesimo gesto vuoto in barba ai doveri che l’Unione e i suoi Stati Membri già hanno e che da decenni ignorano.
Rami Abu Jamous, 2 giugno
Rami Abu Jamous scrive il suo diario per Orient XXI. Giornalista fondatore di GazaPress, un’agenzia di stampa che forniva aiuto e traduzioni ai giornalisti occidentali, Rami ha dovuto lasciare il suo appartamento a Gaza con la moglie e il figlio Walid di due anni e mezzo. Rifugiatisi a Rafah, la famiglia è stata poi costretta a un nuovo esilio prima a Deir al-Balah, poi a Nuseirat, bloccata come tante famiglie in questa enclave miserabile e sovraffollata. Un mese e mezzo dopo l’annuncio del cessate il fuoco, Rami è finalmente tornato a casa con la moglie, Walid e il figlio appena nato, Ramzi. Per il suo Diario da Gaza, Rami ha ricevuto tre importanti riconoscimenti al premio Bayeux per i corrispondenti di guerra. Questo spazio gli è dedicato dal 28 febbraio 2024.
En espagnolAzmi Bishara , Sarra Grira, 6 de junio
Sarra Grira mantuvo en Doha una conversación imprevista con Azmi Bishara, un intelectual palestino nacido en Nazaret y director del Arab Center for Research & Policy Studies, quien aceptó responder algunas preguntas sobre la guerra contra Gaza, el futuro del movimiento palestino y la situación en Siria, así como sobre el rol de los judíos en el movimiento de oposición a la guerra.
En persanرامي أبو جاموس، 3 ژوئن
رامی ابو جاموس یادداشت های روزانه خود را برای «اوریان ۲۱» می نویسد. او که بنیانگذار «غزه پرس» - دفتری که در ترجمه و کارهای دیگر به روزنامه نگاران غربی کمک می کند- است، ناگزیر شده با همسر و پسر دو سال و نیمه اش ولید، آپارتمان خود در شهر غزه را تحت فشار ارتش اسرائیل ترک نماید. پس از پناه بردن به رفح، رامی و خانواده اش مجبور شدند مانند بسیاری از خانواده ها که در این منطقه فقیر و پرجمعیت گیر افتاده بودند، مجددا به تبعید داخلی خود ادامه دهند.. او رویداد های روزانه خود را در این فضا برای انتشار در «اوریان ۲۱» می نویسد.
رامی برای این گزارشهای محلی، جایزه مطبوعات نوشتاری و جایزه Ouest-France را در کادر جایزه Bayeux برای خبرنگاران جنگ دریافت کرد. این فضا از ۲۸ فوریه ۲۰۲۴ به او اختصاص یافته است. Conformément à la loi «Informatique et libertés» du 6 janvier 1978, vous pouvez à tout moment demander à accéder, faire rectifier
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