La sélection de la semaine
... Et si on parlait culture ? Plus précisément des séries télévisées. À Orient XXI, on les aime parce qu’elles nous informent toujours sur les sociétés qu’elles ciblent, les goûts du public, mais aussi les clichés, les narratifs « officiels » de l’histoire ou la propagande d’État. Quelques-uns des articles publiés depuis un an :
➞ « Bir Başkadır ». En Turquie, le sécularisme comme paravent des inégalités : la série turque innove avec une femme de ménage voilée en personnage principal, mais fait aussi l’éloge d’une société où religieux et laïcs, modernes et conservateurs, pauvres et riches acceptent le rôle qui leur est assigné (Rafik Chekkat) ;
➞ dans « Téhéran ». La série israélienne occulte l’histoire des juifs iraniens , une fenêtre s’ouvre sur la société iranienne... mais vue à travers le prisme d’une agente du Mossad (Lior B. Sternfeld) ;
➞ « En thérapie ». La malédiction du policier Adel Chibane : sa différence d’avec les autres patients du « psy » crève l’écran — et pose quelques questions (Hassina Mechaï) ;
➞ « Le Bureau des légendes », miroir repoussant du monde arabe, où l’on voit que la série française à succès n’échappe pas aux poncifs (Akram Belkaid) ;
➞ « Le Choix », série préférée du régime égyptien : diffusée pendant le ramadan 2020, elle met en scène des opérations militaires égyptiennes dans le Sinaï, et redore ainsi l’image de l’armée (Asma Alghoul).
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